13 décembre 2008

" Pensées "

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Merci pour vos chaleureux messages
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Pensées
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Je crois que je ne crois pas
je suis un simple d'esprit
non je n'ai pas la foi
mon coeur en est surpris
Pensée d'un mécréant maudit
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Pourtant ces réverbères
me font la haie d'honneur
pourtant dans la lumière
ne sens pas le déshonneur
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J'ouvre la porte de mes rêves
là où rien ne se marchande
et quand le chant s'élève
c'est pour une belle offrande
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Peut-être devrais-je taire
ce sentiment de partage
me réfugier dans une image
qui serait celle de la prière
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En l'au-delà de moi je crois
en celui qui est devant moi
à qui je prends la main dans le désarroi
que j'applaudis s'il est en joie
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Les yeux de l'hiver s'éveillent en moi
je ne m'étourdis pas d'icônes inconnues
j'allume toutes les bougies de mes émois
éternels symboles de bienvenue
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Pensées du bonheur
Pensées d'espérance
Pensées du coeur
Pensées en nuance
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Je crois que je ne crois pas
.Je suis un simple d'esprit
non je n'ai pas la foi
mon coeur en est surpris
Pensée d'un mécréant maudit
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Comme la vie est lente si nous le voulons et comme l'espérance est proche si nous nous entr'aidons...Désaltérons-nous aux sources de la vie et en toute chose cherchons la beauté.Nous avons toutes les chances de la trouver.

06 décembre 2008

" L'oiseau blanc "

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Merci beaucoup pour vos chaleureux messages
. Oiseau blanc dans les feuillages .Georges Braque
Edition Hazan. Paris
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Oiseau blanc tu es venu caresser mes rêves
empruntant doucement le chemin des mystères
tu pénètres mon âme jusqu'à ses secrets
et tu prends ma plume en un geste indiscret
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Je me transforme alors en pierrot lunaire
pendant que tu picores les bouts de mes vers
j'écris tous les souhaits en forme de cadeaux
que j'offrirai à chacun d'entre vous bientôt
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Oiseau blanc tu es venu caresser mes rêves
en me rappelant qu'il n'y aura pas de trêve
pour penser à tous ceux dont les itinéraires
sont faits de souffrances ou de moments précaires
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Dans le bleu de ton ciel je sens déjà la neige
furtive évocation de ton si beau plumage
peu importe qu'il soit blanc émeraude ou beige
si naît le bel espoir par ton simple ramage
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Oiseau blanc je crois en la magie de tes formes
tes ailes sont en E comme le mot espoir
ton envol ailleurs ne sera qu'un au revoir
le pierrot lunaire remet son haut-de-forme
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Ce n'est pas encore Noël mais l'oiseau blanc est arrivé porteur d'un heureux message. Je lui dois cette écriture serpentine qui s'infiltre et s'égare comme un ruisseau à travers des chemins inconnus. L'oiseau de feu d'Igor Stravinski que l'on entend en ouvrant cette page est un cri de joie.

29 novembre 2008

" Âmes errantes "

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Merci pour vos chaleureux messages
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Comme des âmes errantes
ils vont et viennent
en faisant trois pas
pas en pas
au même endroit
comme des âmes errantes
ils ouvrent leur porte
tous les jours
au même endroit
Mais quand quelqu'un frappe
et que vient la nuit qui les rattrape
c'est sûrement une chausse-trape
n'étant pas des transfuges
ils préfèrent le déluge
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Leur logis n'est qu'un espace
un espace de disgrâce
leur bol n'est qu'un vide
le vide de l'oubli
la bouteille est rouge de leur ivresse
leur regard plein de tendresse
ils vont et viennent
en faisant trois pas
pas en pas
au même endroit
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Comme des âmes errantes
ils frappent à la porte du paradis
celle de ceux qui ont bon esprit
un coeur qui bat une main tremblante
mais d'eux personne ne se soucie
un sourire pourtant aurait suffi
ils retournent sur leur parvis
ils vont et viennent
en faisant trois pas
pas en pas
au même endroit
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En écrivant ces quelques lignes, ma pensée va vers ceux qui sont sans abri. Beaucoup sur cette toile parlent d'eux.L'actualité nous y pousse un peu...

18 novembre 2008

"Le train"

merci pour vos chaleureux messages
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Image google modifiée par l'auteur du blog
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Oui, j'aime le train
non pas le train-train
mais le train qui me conduit
avec entrain
dans ces pays lointains
Ce n'est pas un train de vie
mais un train d'images qui me suit
qui me donne des rendez-vous
en des endroits souverains
où le seul plaisir est d'être avec vous
Sans jamais ressentir l'ennui.
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Mais qui est le plus grand parmi les nains
Celui qui pense plus haut que les autres
ou celui qui chuchote son lendemain
Il n'y a pas de train qui ne parte pas.
Le quai n'est pas une attente
c'est l'espoir d'une espérance
qui n'est jamais un mot vain.
Quand j'entends la nuit le train qui passe
je n'ai qu'une envie, c'est qu'il repasse.
Comme vous je l'entendrai comme d'une vie l'espace
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Et pour aller au trot
j'enfourche le cheval
qui me conduira aussitôt
d'amont en aval
vers le petit train
de ma dernière escale
mais avec brio
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Alors pas à pas j'emprunterai le chemin
qui me conduira vers mes lendemains
vous et moi la main dans la main
vers nos avenirs incertains.
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Vous me le pardonnerez...J'ai un peu joué avec les mots. Les mots se jouent bien de nous quelquefois...

09 novembre 2008

"Au bras du temps"

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Marcher au bras du temps
le grand maître des illusions.
Il raconte des histoires
où le merveilleux n'est pas exclu.
Le grand prestidigitateur
par excellence
sa baguette magique
dans le spectacle du monde.
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Marcher au bras du temps
l'heure, dit-il
parcelle de seconde
pour le hérisson ou la tortue
qui traverse le chemin.
Un siècle pour l'éphémère
" Tu sais je deviens tangible
quand la mémoire défaille
et disparaît quand elle s'anéantit"
Simultanéité insaisissable
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Oh ! Temps immuable
Oh ! Bon vieux temps
des constellations
et des soleils couchants.
Marcher au bras du temps
en chantant gaiement.
Ah! Le temps des rêves !
Le temps de vivre !
le temps d'aimer.
au coeur du temps
à tous les temps.
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Je viens de recevoir ce poème d'Henri Nogues que beaucoup d'entre vous maintenant connaissent. J'ai ressenti comme lui. Vous aussi peut-être...
Et je termine cette semaine en beauté ....: J'ai reçu un oscar immérité, outre-atlantique : en allant sur ce site, vous pourrez le vérifier :

http://lescarnetsbleus.wordpress.com/

Vous découvrirez ainsi un site merveilleux.

15 octobre 2008

Evasion

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Illustration de Henri Nogues. Cliquer sur la photo pour l'agrandir
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L'un et l'autre se regardaient sans dire un mot
comme si les yeux se couchaient tôt
l'un et l'autre se parlaient
par la chaleur de leur peau.
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Ils empilaient leurs souvenirs
dans la valise de leur esprit
Quand ils partaient au bout du monde
personne ne se doutait
de ce qu'ils partageaient
dans leur caverne profonde
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Eux-mêmes ne le savaient pas
ignorant des trèsors le partage
mais ils marchaient du même pas
vers ce pays dont ils ne connaissaient que l'image
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Ils pensaient revenir
la tête pleine de souvenirs
ils pensaient revenir
avec plein de sourires
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Mais quand ils débarquèrent
la terre avait changé
l'oubli s'était installé
ce n'était plus le même embarcadère
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Ce poème m'a été inspiré par l'illustration de Henri Nogues que vous connaissez.
Je dois vous avouer cependant que je pars avec vos étoiles, celles du jour et de la nuit, avec vos rêves qui vous portent si loin, vos photographies si belles, vos citations qui me font méditer, vos chansons si variées,vos aquarelles en forme de miroir, vos poèmes qui me transportent tant, vos billets d'accueil si chaleureux, vos créations si tendres et talentueuses, vos partages si sincères, vos solitudes que je viens quelquefois troubler.
Je pars aussi en pensant à ceux qui sont dans la peine ...
A mon retour, j'espère retrouver tout cet héritage que vous me laissez, quand je mettrai le pied sur le quai.