28 avril 2011

Le retour en chocolat

Mes frères mes soeurs
mes petits loups mes petites louves
mes gourmandins mes gourmandines
je vous ai rapporté des petits coeurs
de toutes les couleurs
des poissons sans écaille
de grande taille
 des fleurs aux pétales d'argent
en grande pagaille
et vos lèvres devenues chocolat
connaitront sans fard
le péché de Pâques
mes frères mes soeurs
mes petits loups mes petites louves
mes pascalins mes pascalines
dégustez ce texte écrit
avec une simple barre
de couleur noire
un soir

Me voici revenu avec quelque retard. Ce fut indépendant de ma volonté. Pardonnez aussi cette fantaisie que je prends avec la langue française...
L'expression " mes petits loups mes petites louves " s'adresse aux enfants ou aux petits-enfants selon leur âge...
Et merci beaucoup pour tous vos messages.

10 avril 2011

Divagations





Pas de poésie , aujourd'hui. Un des poètes a disparu du cercle
Je divague.
Les mots me fuient et je n'en veux pas.
Qu'ils grimacent dans leur coin.

Je divague et n'ai cure de ces vagues que font les canards dans leur mare. Je n'aime pas les canards au langage stupide qui nagent sans savoir pourquoi. Ils dérangent les nénuphars et sont prêts à se noyer dans la mare au diable.

Je divague. J'entends les couacs dans toutes les symphonies et n'importe quel canard ne me rapporte que des nouvelles qui m'envahissent comme des rapaces qui griffent. Quand ce n'est pas la nature qui se met en folie, ce sont les hommes qui se canardent en carnaval devenant tuerie.

Je divague avec ces canards boiteux.
A vous , les mots, je dis : assez d'hypocrisie exprimée, d'ambitions perfides, de joutes inutiles. Laissez-moi tranquille. Restez dans votre alphabet. Si vous ne le voulez pas, je vous enferme dans ma tour encyclopédique de laquelle vous ne verrez rien venir.


Je divague. Je le sais. Je suis fou. Je le sais. J'irai au tribunal me faire juger pour aliénation mentale. On m'enfermera. Je n'entendrai plus ces canards aux brillances insanes.

Je divague. Je deviens sourd, aveugle et  sana mouvement.
J'ai bien fait d'emprisonner les mots et, avec eux, l'univers tout entier. Ou presque.

Je divague. Mais je laisse libres les pauvres en esprit. Ils verront la lumières qui m'est interdite.


Je divague...Comme l'onde sur la vague qui vagabonde...


Mais vous qui passez me voir en silence, mais vous , mes voyageurs d'un jour, mais vous qui depuis si longtemps laissez des messages qui sentent si bon la fleur de votre sensibilité, de votre culture, de votre émotion, vous comprendrez mes divagations.
Ce sera mon plus beau cadeau.


Merci beaucoup, pour tout.